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Lavardin (Loir-et-Cher) — sybarite48

Lavardin (Loir-et-Cher) Lavardin est cité dans les textes à partir de 538 sous le nom de condita Labricinae, c’est-à-dire comme chef-lieu d’une condita (une contrée). Il existe à Lavardin une motte à 200 m du château du XIIe siècle et à l’ouest de ce dernier. Elle mesure 45 m de diamètre à la base et 8 m de hauteur. Elle est située au-dessus de vieilles demeures troglodytiques (aux lieux-dits du cadastre « Les Caves des Vierges » et « Les Vignes du Château »). En y pratiquant une tranchée, on y a trouvé de la poterie gauloise. (MOTTES, ENCEINTES MÉDIÉVALES ET DONJONS PRIMITIFS EN TOURAINE DU NORD ET LIEUX CIRCONVOISINS Jean-Mary COUDERC) Le château (XIe-XVe). (Built on a rocky headland 45 m above the River Loir). Le château médiéval est construit sur un promontoir rocheux qui domine le Loir de 45 m. Le "châtelet" du XIIe au XVe (la grande porte), faisait partie de la première enceinte. Au sommet de la porte, on distingue les mâchicoulis bretons (en pyramides inversées). On a le même type de mâchicoulis au château des Ducs de Bretagne à Nantes. La porte donnait accès au premier palier du promontoire. Haut de 26 mètres, le donjon rectangulaire, protégé par une forte "chemise", fut édifié au XIIe siècle. Renforcé de trois tours entre la fin du XIIe siècle et les années 1200, il a été reconstruit par les comtes de Vendôme (fin du XIVe et le milieu du XVe siècle). Le château trouverait son origine dans la ligne de fortifications que Charles le Chauve fait construire le long du Loir pour se défendre des incursions des vikings. Landry (Lancelot) Sore, missus dominicus, etait seigneur de Lavardin (X°). Ce serait l'ancêtre des sires de Beaugency*. Or les sires de Beaugency descendraient d'un missus dominicus* belge que Charles le Chauve envoya en 853 dans le pays chartrain pour organiser la défense. La soeur de Landry Sore épousa Bouchard ( Bouchard I, « Ratapilata », ou Bouchard Ier, Chauve-Souris) (Vie de Bouchard le vénérable par Eudes de Saint-Maur - 1892) Le Comte d'Anjou Geoffroy Grisegonelle confie à un neveu d'Hugues Capet la garde de la place de Bazouges sur le Loir. Toujours grace à Hugues Capet, il épouse Helpes, l'héritière de la Seigneurie de Lavardin , d'où son nom "Hugues de Lavardin". Une charte de 989 évoque une place forte, cédée par Bouchard, comte de Vendôme, au comte d’Anjou Foulques Nerra. Au début du XIe siècle, son fils, Foulques l’Oison érigea un donjon de bois qu’il confia à Salomon, un garde forestier qu'il fit Seigneur de Lavardin. Salomon I (+ vers 1064), fils de Sigebrand de Mayenne et d'Eveline. Il est gardien du chateau et forestier de la forêt de Gastines. En 1040 il participe à la consécration de l'Abbaye de la Trinité de Vendôme aux cotés de Geoffroy Martel. Il lutte activement pour le compte de Geoffroy contre Gervais de Château du Loir, évêque du Mans et Seigneur de Chateau du Loir. Il épouse Adèle dont il a deux filles, Mathilde et Eveline. Eveline (+ vers 1080) épouse en premières noces Aymeric d'Alluyes (+ avant 1064) dont elle a Salomon II. En secondes noces elle épouse Hervé de Beaugency (+1077) frere de Lancelin II de Beaugency. Eveline et Hervé n'eurent pas d'enfant. Hervé aura le surnom de Seigneur de Lavardin à partir de 1064, après Salomon I. Salomon II (+ 1101), Seigneur de Lavardin après la mort d'Eveline en 1080 édifia le premier donjon en pierre. Il a deux enfants: Haimeri-Gaimard et Béatrix. Salomon a eu, en outre, un enfant batard, Gautier. Avant cela il avait sauvé Sulpice I d'Amboise sur le point de tomber prisonnier de son suzerain Foulques le Réchin Comte d'Anjou. Pendant un siècle, les seigneurs de Montoire et de Lavardin se firent une guerre sans merci, ravageant les alentours. Haimeri-Gaimard (+ vers 1130) devient Seigneur de Lavardin vers 1100. Il épousa Agnès/Godehilde en premières noces et n'en a pas d'enfant. En secondes noces il épouse Marie petite fille de Engelbaud le Breton et de Hildegarde/Domitille. Il a trois enfants, Jean, Richilde qui épouse en secondes noces le comte Jean I de Vendome et lui apporte la Seigneurie de Lavardin, Agathe qui épouse Nivelon III de Fréteval Le château fut vendu au comte de Vendôme vers 1130 et considérablement développé. Il devint la principale forteresse des Comtes de Vendôme dès la fin du XIIe siècle. Le Comté de Vendôme étant sous tutelle des Plantagenêts, le château est un théâtre important de la lutte entre les français et les anglais. En 1188, les milices de Montoire et de Lavardin s'unirent aux troupes du roi de France, Philippe-Auguste pour empêcher la prise de la forteresse par Richard Coeur de Lion. Le roi de France vint prêter main-forte aux milices de Montoire et de Lavardin réconciliées, obligeant les troupes anglaises à lever le siège. En 1227, le Comté de Vendôme passe sous la tutelle des Rois de France. Vers 1380, Jean VII de Bourbon, comte de Vendôme, reconstruit le château en améliorant le confort et le décor. Charles VII y resida en 1447, pendant que son armée assiègeait Le Mans. Il y signe avec les Anglais la Trêve de Lavardin. Le château de Lavardin eut le privilège de recevoir en 1448 le roi Charles VII et Agnes Sorel. Jeanne de Laval*(1405-1468), Dame de Campzillon, fille de Guy XIII de Laval, épouse en 1424 Louis Ier de Bourbon-Vendôme* ; mourut au Château de Lavardin le 18 décembre 1468. Elle est enterrée dans l'église de saint-Georges de vendôme près de son mari (Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France. P. Anselme - 1713) En 1589, la forteresse tenue par les Ligueurs, fut assiegée et prise par le Prince de Conti pour le compte d'Henri IV, roi de France. Le château fut démantelé l'année suivante sur ordre d'Henri IV, duc de Vendôme et roi de France. En 1834, Prosper Mérimée (1803–1870) est nommé Inspecteur général des Monuments historiques. En 1840, il dresse une première liste des Monuments historiques dans laquelle se trouve le château de Vendôme. Il semblerait que le château de Lavardin ait été classé à la même époque, mais son propriétaire a demandé qu’il soit déclassé (Saint-Venant 1969 - Dictionnaire, historique, biographique, généalogique et héraldique du Vendômois et de l’arrondissement de Vendôme. Vol. 2, p. 269.). Propriété de la famille de Marescot*, le château été acheté au XXe siècle par la commune de Lavardin. *"Landry Sore, qui était le premier de cette famille [les Beaugency], aux dires d'Ives de Chartres, et qui vivait en 980". (Mémoires de la société Royale des sciences, belles lettres et arts d'Orlénans - tome troisième- 1840) *Les missi dominici sont des envoyés spéciaux des souverains carolingiens. *Jeanne de Laval épouse par traité le 24 août 1424, Louis Ier de Bourbon-Vendôme, avec condition, qu'elle, devenant principale héritière de ses mères, aïeux et ses frères, le second fils qui sortirait d'elle et du comte de Vendôme, serait tenu de porter le nom et surnom de Laval, et les cris et pleines armes de cette maison, écartelée de celle de France (François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, 1775, p. 420.). Elle aura un fils et deux filles mortes jeunes. Le fils deviendra comte de Vendôme en tant que Jean VIII. Elle devint veuve de le 21 novembre 1446. *Louis Ier de Bourbon-Vendôme, du parti des Armagnacs lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, est fait prisonnier deux fois par les Bourguignons, en 1407 et 1412, puis une troisième fois par les Anglais à Azincourt en 1415. Sa captivité chez les anglais dure treize ans. De retour en France, il participera à la libération d'Orléans avec Jeanne d'Arc. Pendant sa captivité, il aura d'une Anglaise, Sibylle Boston, un batard, Jean de Bourbon. *La famille Marescot, établie en vendômois, est originaire de l'Orléanais, et descend de Jean Marescot, citoyen d'Orléans, anobli par lettres-patentes du mois de mai 1436 (Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands. Par Jean-Baptiste-Pierre Courcelles - 1826). La maison de Marescot descendrait de la célèbre famille des Marescotti de Bologne en Italie qui s’établit en France au XVe siècle dans l'Orléanais. En 1827 Sophie de Marescot épousait Emile-Auguste de Querhoent propriétaire par héritage du domaine de Montoire et des ruines de Lavardin. Le château de Lavardin restera dans la famille Marescot jusqu’en 1987, date à laquelle il sera donné (vendu?) à la commune de Lavardin.
Форт VII (Deutsch. Fort VII KL, Konzentrationslager Posen) — нацистский концентрационный лагерь, находившийся на территории одного из 18 фортов Познанской крепости. Концентрационный лагерь действовал с октября 1939 года до весны 1944 года. Считается ... Читать далее
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